PEAC : le défi Malraux

Le défi Malraux est un projet académique qui consiste en l’installation d’œuvres picturales ou graphiques dansles établissements scolaires. Nos élèves de troisième et de quatrième seront amenés à explorer l’espace sensible des œuvres exposées afin de réaliser une reproduction grandeur nature qui récrée l’essence de l’œuvre originale.

 

 

Ce projet s’inscrit dans un cadre pédagogique qui contribue à la construction et l’articulation du Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle des élèves. Le défi Malraux invite également à réfléchir sur l’image et le rayonnement de l’établissement sur le territoire proche ainsi que sur le patrimoine artistique à valoriser au service de la communauté scolaire.

 

Artothèque d'Hennebont : projet artistique commun

A l’occasion de l’exposition « Allons voir » de Bénédicte HUBERT DARBOIS présentée à l’artothèque /galerie d’Hennebont, les élèves de 3ème A ont rencontré leurs camarades de 1ère spécialité Arts du lycée Victor Hugo pour travailler sur un projet artistique commun.

 

 

L’objectif de cette séquence pédagogique est de permettre aux élèves d'explorer de manière pratique et collaborative les concepts de gestuelle et de trace dans l'art abstrait, tout en encourageant leur communication, leur créativité et leur réflexion critique.

 

 

Bravo aux élèves pour leur posture de travail collaboratif dans la démarche d’expression d’une émotion esthétique et un jugement critique.

La France Voyageuse des Années 30 

Du 21/11 au 16/12, nous avons le plaisir d’accueillir dans la galerie d’art du collège, l’exposition de photographie « La France Voyageuse des Années 30 » de Jules-Eugène Auclair. Nous remercions la galerie « Le Lieu » (Lorient) pour le prêt des œuvres.

 

 


 

Jules-Eugène Auclair

Un photographe français des années 30.

Le nom et la personnalité de Jules-Eugène Auclair ne sont connus ni du grand public,ni même des historiens de la photographie. Pourtant sa production iconographique fait partie du patrimoine collectif français pour avoir été vue par des générations de voyageurs. 

Jules-Eugène Auclair était photographe indépendant. Les compagnies de chemin de fer ont été pendant 10 ans (de 1929 à 1939) ses principaux commanditaires.

Né dans l’Indre en 1895, c’est en 1929 que Auclair entreprend un périple vers le Finistère pour mettre en pratique sa connaissance, récemment acquise, de la technique de prise de vue à la chambre.

Le département breton le laisse sous le charme : il en rapporte une fructueuse moisson d’images.

Auclair les propose à la vente à la Direction de la Compagnie de l’Etat à Saint-Lazare, qui dessert l’ouest de la France. Une vaste opération de promotion des régions et de développement du tourisme ferroviaire est montée.

Les compagnies privées des chemins de fer du Nord, du Paris-Orléans-Midi, d’Alsace et de Lorraine, et, dans une moindre mesure, du Paris-Lyon-Méditerranée font appel à ses services et lui font accomplir des reportages organisés au “coup par coup” en relation avec les syndicats d’initiatives locaux.

De commande en commande, Auclair devient imperceptiblement le fournisseur officiel, à qui la SNCF (devenue compagnie nationale en 1936), va faire dresser un constat topographique, architectural et ethnologique de la France des années 30. 

Quoique différents dans leurs objectifs, le travail de Auclair est comparable, dans son résultat, à ceux des photographes de la Mission Héliographique de 1851, à celui de Charles Marville ou dans un registre un peu différent à celui d’Eugène Atget.

Les sujets photographiés (églises, monuments, rues, détails architecturaux, édifices industriels, paysages) sont proches, les angles de prise de vues aussi. Classique et audacieux à la fois, Auclair, qui n’a certainement jamais eu l’occasion de voir des tirages de ses illustres prédécesseurs, s’inscrit tout naturellement dans cette tradition du regard photographique “à la française” : cadrages rigoureux, sens du détail, pittoresque et sensibilité.

La personnalité d’Auclair se caractérise par son ego démesuré et la farouche indépendance qu’il revendique. Elle se traduit, au privé, par une vie de famille désastreuse. Sa femme et son fils qui collaborent à son travail (Madame Melot en qualité de dessinatrice, Pierre Auclair en l’assistant dans son travail de laboratoire), subissent ses coûteuses extravagances et son autoritarisme.

Dans le cadre plus stricte de sa création, elle lui permet d’affirmer ses choix des destinations des reportages (Auclair détestait les Alpes par exemple), ses choix de sujets “photographiables” et la manière de faire.

D’autres photographes travailleront parallèlement et à la suite d’Auclair pour la SNCF mais jamais avec la qualité et l’exigence esthétiques qui définissent son travail.

Des milliers de plaques de verre négatives prises entre 1929 et 1939, seules les plus représentatives seront exploitées sous forme de tirages légendés et encadrés. 

Elles figureront dans les compartiments 6 et 8 places de seconde et première classe, au dessus des dossiers des banquettes à côtés des glaces. 

De format discret (18 x 24 cm ou 24 x 30 cm), elles n’en marqueront pas moins les imaginations et souvenirs des voyageurs, qui auront le plein loisir de les détailler pendant la durée de leur trajet. En 1939, Jules-Eugène Auclair se positionne à nouveau en précurseur. Il ouvre un studio laboratoire photographique qu’il équipe d’agrandisseurs sur rails LORION : les négatifs sont projetés au mur et la réalisation des tirages au mètre carré est rendue possible.

Grâce à ce procédé, Auclair se lance dans la réalisation de découvertes photographiques et commence à conquérir le marché du décor de cinéma. 

Janvier 1940 : Auclair est démobilisé à Bourges ; il en revient en août. 1949 marque la fin de ses activités et de sa vie. 

Concours d'écriture en 4ème R !

                                                                                                                                                                                         

 

Concours d’écriture en 4ème R :

 "Dans la peau d’un personnage" 

En cours de français, les élèves de 4ème R ont participé à un concours d’écriture autour du récit fantastique. Durant ce travail, ils ont été des auteurs, des correcteurs-rédacteurs, des conseillers d’édition et les jurés d’un comité de lecture pour élire les lauréats du concours.

À partir d’un groupement de photographies jouant sur des effets spéciaux ou des effets d’optique, les élèves devaient raconter la découverte incroyable et surprenante d’un « super pouvoir » dans leur vie de tous les jours. Passés l’état de sidération, ils devaient expliquer en quoi ce « super pouvoir » s’était finalement avéré bien utile…

Après le travail d’écriture, les élèves ont formé des comités d’édition pour corriger ou proposer à leurs camarades des améliorations. À l’issue de cette relecture des textes, les élèves se sont réunis en comité de lecture pour discuter, justifier parfois et élire les meilleurs textes. Chaque copie était bien sûr anonymisée. Voici le résultat de leur vote. Je remercie Philippe Ramette dont les photographies ont inspiré ce travail.

Félicitations à Thomas, Maëva, Aurélien, Aline, Manon, Adam, Savannah et Célian et bravo à tous les élèves de la classe qui ont été les acteurs de ce projet !





Visite de l’exposition Ernest Pignon-Ernest

Les élèves de l’atelier de création artistique on visité l’exposition Ernest Pignon-Ernest à Landerneau.

                                                  

 

Pendant cette journée riche en expériences culturelles, les élèves on réalisé des visites libres de l’exposition en ayant comme consignes : de réaliser une capsule vidéo ou ils présentent un premier aperçu de l’exposition après un parcours « aussi rapide que possible » . Dans un deuxième temps, ils ont visité l’exposition « chacun à son rythme » afin de comprendre autant que possible les œuvres exposées pour réaliser une deuxième capsule vidéo à travers laquelle ils présentent leurs impressions et leurs analyses artistiques.

Une séance de réalisation de croquis a été réalisée avant midi, permettant aux élèves de comprendre le processus créatif de l’artiste.

Dans après-midi, les élèves ont participé à une visite guidée de l’exposition , un moment riche de questionnements et de compréhension de la démarche conceptuelle d’Ernest Pignon-Ernest.

 

Bravo aux élèves pour leur engagement culturel !

                                                   

Exposition « Magie des images »

                                                

Dans le cadre du partenariat avec le FRAC Bretagne, nous présentons actuellement au collège de Kerdurand, l’exposition « Magie des images ». Cette année, les élèves de l’atelier de création artistique ont réalisé une sélection d’œuvres d’Olivier Beer, Muriel Bordier, Antoine Dorotte et Shigeo Fukuda pour interroger, construire et déconstruire la notion d’image.

Krystel LAVAUR, responsable adjointe du service des publics, est intervenue auprès des élèves de quatrième et de troisième afin de présenter les œuvres ainsi que le rôle et le fonctionnement du FRAC. 

                                                      

L’ exposition fait partie du parcours d’éducation artistique et culturelle que nos élèves construisent de la sixième à la troisième à travers une démarche de projet constante qui s’appuie sur l’assimilation des connaissances, sur la pratique artistique et sur les rencontres avec des œuvres, des lieux et des professionnels de l’art et de la culture.

                  

 

Des boîtes de lecture en 4ème R !

                                                              Boîtes de lecture en 4ème R

 

Le récit fantastique en une boîte et sous toutes ses formes !

 

 

Les élèves de la classe de 4ème R ont réalisé en français des « boîtes de lecture » et sont heureux de vous les présenter sur le site du collège de Kerdurand. 

Ce travail consistait à choisir un conte fantastique en s’aidant du site Babelio. Après avoir fait leur choix, les élèves ont récupéré une boîte à chaussures et l’ont décorée à l’extérieur et à l’intérieur, décorations devant refléter l’ambiance du récit. Les titres choisis ont été variés : Le Pied de momie de Gautier, Le Veston ensorceléSuicide au parc ou L'Ascenseur de Buzzati, Le Jeu du bouton de Matheson et bien d'autres encore.

Sur la boîte, apparaît le titre de l’histoire choisie. À l’intérieur, les élèves ont placé entre 5 et 10 objets, en partie fabriqués à la main et en lien avec l'histoire narrée. Enfin, ils ont ajouté à la boîte une carte : cette carte montre au recto un pouce levé ou un smiley « heureux » et au verso, l’élève a inscrit ce qu’il a aimé dans cette histoire ou ce qui l’a parfois déçu. 

Ce travail a fait l’objet d’une présentation orale devant un jury d’élèves qui évaluait la prestation de leurs camarades suivant une grille de compétences. Cette activité s’est inspirée du site de Céline « La bande à Baudelaire » que je remercie.

                                                                                               

Une chorale au collège

La chorale du collège regroupe tous les élèves intéressés, de la 6ème à la 3ème.

 

On y approfondit le travail vocal réalisé en cours d'éducation musicale et on y prépare un répertoire de chants à une, deux et trois voix.


L'objectif de la chorale est bien sûr de présenter des concerts : tous les ans, des spectacles originaux voient le jour. Différents partenariats mis en place permettent aux élèves choristes de prendre part à des projets ambitieux, que ce soit avec d'autres chorales scolaires, des chœurs d'adultes ou encore des musiciens professionnels.

A titre d'exemples, la chorale du collège a participé à la création de l'opéra pour enfants

Le p'tit Julien et la grande guerre, au concert de Noël du Choeur des Quatre Vents, à la comédie musicale La librairie de monsieur Jean, au spectacle jeunesse du salon du livre de Lorient... entre autres expériences inoubliables !

 

BOUGE TON ESPACE

 

 

 

 

Un projet de l'atelier artistique  primé pour transformer un simple mur : 

Pour le découvrir, cliquez sur le lien ci dessous 

https://video.toutatice.fr/video/1450-college-de-kerdurand-bouge-ton-espace-riantec-56/

Pour le projet « Bouge ton espace », l’atelier de création artistique du collège de Kerdurand composé de onze élèves ainsi que deux professeurs ont souhaité travailler sur la notion de « seuil » mais également sur le développement durable d’autant plus que notre collège est labellisé E3D.  

L’espace sur lequel nous souhaitons agir se trouve au rez-de-chaussée du bâtiment principal au pied des escaliers. 

Sur l’un des murs se trouvent quatre fenêtres de part et d’autre de la porte de l’ascenseur. L’idée nous est venue de faire entrer la nature dans les locaux par le biais d’un mur végétal que l’on positionnerait autour de la porte de l’ascenseur. Cette porte métallique entourée de végétation pourra alors apparaître comme l’entrée vers un lieu imaginaire où la nature prime. 

En face de l’ascenseur, nous aimerions proposer de créer un mur collaboratif où chaque élève pourrait s’exprimer. Nous peindrions ce mur avec de la peinture spéciale ardoise. Les élèves pourraient y écrire à la craie. 

Le lien entre ces deux surfaces serait réalisé à l’aide de bandes de miroir collées de manière alternative sur chaque mur. Ainsi, à chaque fois qu’ils passeront les élèves feront partie intégrante du projet artistique.

Nous espérons de tout cœur que vous retiendrez notre projet.

Iwan, Marceau, Thierry, Gwendal, Louenn,

Robin, Alwena, Youna, Maeva, Lou-Ann, Loeiza,

Florin Pirtac, professeur d’Arts Plastiques et Marie Gourves, professeure d’Anglais.

 

Projet mural in situ

 

Les questions abordées :

 

La question des propriétés de l’espace (sombre, étroit), son utilisation (espace de passage), le déplacement du spectateur, sa distance vis-à-vis du projet, la question du détail, la question de l’échelle et d’adaptation, de cohérence entre le lieu choisi et la réalisation plastique « in situ », sont une partie des questions qui ont joué dans la conception du projet.

L’adéquation entre la qualité de la réalisation plastique et la qualité du lieu (collège).

        

Une première étape est la réalisation du poncif. Cette technique (souvent utilisée en peinture murale) consiste à réaliser un calque à petits trous qui permet de reporter autant de fois que l’on veut un dessin préparatoire sur une surface à peindre. La poudre de pigment, en passant par les trous, reproduit en pointille les futurs contours du dessin. Cette technique  permet de travailler à l’échelle les différents éléments du projet en reproduisant avec précision les formes et les détails. Pour ce projet, l’échelle est de : 1cm = 20cm.

                                               

La peinture murale est réalisée  a secco ( « à sec » en italien). Cette approche picturale donne la possibilité aux élèves d’intervenir sur le mur dans un temps relativement long. Elle permet  d’effectuer des modifications légères et parfois d’ajouter des détails.  

                           

Pour découvrir la réalisation en accéléré du projet, suivez le lien :  https://www.youtube.com/watch?v=2xJY-UBTDjY

La galerie d'art

La galerie d’art à vocation pédagogique

Le lieu : Forum du Collège 

 

Cet outil de travail commun est une structure modulaire transformable, déplaçable, interchangeable et pliable. Ce concept de galerie permet la rotation des pièces, la différenciation des accrochages, le déplacement des murs afin de se prêter aux divers besoins de l’équipe pédagogique. Elle donne aussi la possibilité aux élèves et au public, d’une manière générale, de découvrir les états changeants et dynamiques d’un espace architectural à l’intérieur de notre collège. Cet espace intérieur d’exposition n’est pas conçu  génère un lien avec l’extérieur à travers la disposition spatiale des diverses expos. 

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[1] En bleu, l’espace d’exposition destiné à la galerie d’art à vocation pédagogique au sein du collège.

[2] Images de différentes expositions accueillies dans la galerie d’art du collège.

Investir l'architecture scolaire

 

Dans une volonté de valorisation des projets d’élèves en tenant compte de la perception sensible de l’espace au collège de Kerdurand, plusieurs projets sont mis en œuvre dans une logique d’articulation spatiale, temporelle et sensorielle.

 

Un premier projet, « Déambulation[s] » a été réalisé dans une optique de prolongation du projet réalisé par les élèves dans le cadre du festival photographique La Gacilly avec la progression disciplinaire. Le fil conducteur de ce projet est constitué par la notion de l’espace et la mise en regard de l’espace perçu, l’espace représenté et l’espace suggéré. 

L’objectif principal du ce projet est de créer un dialogue entre un lieu du quotidien et un travail à visée artistique.

 

L’emplacement dans l’espace du collège des photographies, la tension, le dialogue ou le conflit qu’elles créent, l’ambiguïté du cadrage, créer des fenêtres vers l’imaginaire.  Une des idées autour de laquelle je projet s’articule est de créer le plus souvent possible l’émerveillement dans un espace du quotidien.

Dans ce projet les photographies créent l’idée de fenêtres vers l’imaginaire. Apparait ici l’idée du décalage dans la perception de l’environnement. A travers la déambulation dans l’espace du collège le spectateur expérimente, de manière sensorielle, une double perception du mouvement : physique et imaginaire. 

 

 

                                         

            1                                                                                                                              2                                                            3

 

 

1,2, 3 : photographies documentaires du projet « Déambulation[s] » prises dans l’enceinte du collège de Kerdurand.

 

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